L'Association Montanea et Alpes Magazine, en partenariat avec Chambéry Tourisme &
Congrès vous proposent la deuxième édition des Soirées du Cinéma Alpin les :
Mardi 27, mercredi 28 et jeudi 29 janvier 2015 19h30- Centre de congrès Le Manège à Chambéry

3 séances, 4 films, 3 débats pour (re)découvrir les Alpes à travers des films d'hier et d'aujourd'hui.

TARIFS :
Normal : 5€ la séance, 10€ les 3 séances
Réduit : 3€ pour étudiants et demandeurs d'emploi, 6€ les 3 séances
Gratuit : enfants de – de 10 ans.
RESERVATION :
Par téléphone au 04 79 60 21 01/50 15 ou par mail à m.marchal@chambery-tourisme.com

PROGRAMMATION :

Mardi 27 janvier – 19h30
MORT D'UN GUIDE
Téléfilm de 1974 du réalisateur Jacques
Ertaud, librement inspiré de l’affaire

Un guide confirmé, Michel Servoz, et un jeune aspirant entreprennent une "première" à la face ouest des Drus. L'affaire se finit en drame. Que s'est-il passé là-haut ? C'est ce que tente de découvrir le frère de la victime. Tourné avec des moyens cinéma en haute montagne à Chamonix, avec à l'image René Vernadet, Mort d'un guide a marqué des générations d'alpinistes par sa véracité. La projection du téléfilm sera suivie d'une présentation, avec la réalisatrice Laetitia Chalandon, du documentaire René Vernadet, l'oeil qui précédait l'exploit, grand prix du Festival du film International de Montagne d'Autrans et d'un débat avec René Vernadet présent lors de cette soirée.

Mercredi 28 janvier – 19h30
Soirée spéciale Festival International du Film de Montagne d'Autrans www.festival-autrans.com

ALEXANDRE, FILS DE BERGER
Film de Anne, Véronique et Érik Lapied.
84 min. 2014.
Fernand Léger est berger à Celliers. Sa vocation
vient de loin... Gamin, il s’est « endormi dans le
bonheur le plus parfait » quand il a atteint l’alpage avec un transhumant à qui sa mère avait demandé de l’embarquer. Aujourd’hui, c’est avec son fils Alexandre, la joie de vivre incarnée, que Fernand vit l’été en alpage.
Les auteurs de ce film ont pris le temps de les suivre sur une année, de partager leur vie au rythme du troupeau. Entre soins aux bêtes,
héliportage – « Y’a pas mieux que pilote d’hélico... Si, berger ! », dixit Alexandre – et veillées au son de la guitare ou de l’harmonica, les moments sont simples et forts.
Et on se sent privilégié d’avoir pu partager ce
quotidien « un peu plus près du ciel ».
www.lapiedfilm.com

Jeudi 29 janvier – 19h30 : 2 films

ON VA MARCHER SUR L'EVEREST
Un film de François Damilano. 52 minutes. 2014 Production François Damilano / Nomade Productions
Ce film nous emmène au sommet du Toit du Monde dans les pas de Sophie Lavaud. Sophie comme un fil rouge pour une parenthèse de vie de deux mois à l’ombre de la mythique face Nord de l’Everest et dans les vents fous de la longue arête sommitale.
On va marcher sur l’Everest nous fait vivre au jour le jour cet inexorable cheminement vers la très haute altitude, cette constante tension entre l’alchimie personnelle (motivation pour tenir le projet, ambition pour gérer la rusticité, confiance pour contenir le doute permanent, abnégation dans l’attente) et le monde extérieur circonscrit momentanément aux pentes glacées de l’Everest (8850 m). Loin d’être banalisée, l’ascension de l’Everest reste, cinquante ans après sa conquête et malgré l’augmentation du nombre de summiters, une ascension difficile et aléatoire. À presque 9000
mètres d’altitude, l’Everest réserve une expérience hypoxique unique, exigeante pour le mental, parfois traumatisante pour le corps.
En acceptant la présence de la caméra sans l’avoir commandité, Sophie Lavaud emmène chacun de
nous dans son propre rêve d’Everest.

L'OPERA ALPIN
Un film de Gérard Guerrier.    52 min. 2014.

Comment dire ? Ce film exhale le calme, la beauté... le bonheur. Ni la rudesse du relief, ni le stress des passages exposés, ni le risque de glissade sur les glaciers n'entament la tendresse, la connivence
et l'humour à toute épreuve de Birgit et Gérard dont le commentaire, tout juste sussurré, nous conduit vingt-deux jours durant, de Neuschwanstein (Allemagne) à Bergame (Italie) dans une équipée d'altitude qui est tout sauf sauvage, tout sauf brutale. Et on se laisse porter par cet opéra alpin en trois actes, sur la musique de Mendelssohn, Rossini, Beethoven ou Wagner. On en sort tout bêtement apaisés, amoureux de la montagne et des êtres. À savourer. 

À noter : à la sortie de la projection, Gérard Guerrier dédicacera son livre L'Opéra alpin.