Nous avions voulu faire une initiation au ski de rando pour les handis en janvier lors du grand parcours mais, ce dernier ayant été annulé, nous l’avons reprogrammée pour ce samedi 3 mars. Par chance, il faisait grand beau.
Nous étions 14 : 5 handis (4 mal-entendants et un IMC), Antoine qui assurait la traduction en LSF (mais n’avait jamais fait de ski de rando) et 8 bénévoles « expérimentés ». Chaque débutant avait son « professeur » (qui restait toujours à coté de lui) : pour aider à mettre les peaux, passer les consignes, etc. Et nous étions 2 à superviser l’ensemble.

Les conditions de neige n’étaient pas très bonnes (le BRA donnait risque 3 ; vue la chaleur, la neige avait de bonne chance d’être plutôt « pourrie ») et on ne savait pas comment les débutants se comporteraient, alors on avait visé la sécurité et nous sommes allés à la station du Margeriaz.
Après le traditionnel test d’arva, nous sommes montés en restant très à gauche de la station : au début sur la piste (pour apprendre à faire des conversions) puis dans la forêt en cherchant des passages plus raides ou, techniquement, un peu plus difficiles et, quand nous sommes sortis de la forêt, nous avons longé la crête sommitale.


Malgré quelques chutes (lors de conversions un peu hasardeuses) et, pour certains, quelques ampoules (les débutants n’avaient pas de chaussures de rando) tout le monde se retrouve au sommet. Pique-Nique et explications d’Antoine sur la langue des signes.


Descente en hors piste (dans une neige assez foireuse, mais il faut bien apprendre ...). Exercice de recherche d’arva et fin sur la piste (où Gilbert nous trouve même quelques tremplins pour faire des sauts).

Cette magnifique journée (encore une qui restera longtemps dans nos mémoires) se termine, comme il se doit, ... au bar d’Aillon.
Encore quelques séances d’apprentissage et certains handis pourront bientôt se joindre aux sorties pour valides ...
Les skis pour les débutants nous avaient été prêtés par Worden : un grand merci à eux et à Stéphane Cholat.
Les photos sont de Gilbert et Jean.
René