La Pierra Menta et l'aiguille de la Nova vaincues par le groupe perfectionnement alpi !
Le 09.09.2020, par FlorianG-bc1, 2 commentaires
JOUR 1 :
Pour notre dernière sortie du cycle alpi, direction la Pierra Menta et les aiguilles de la Nova !
Après un café et un croissant, on est parti, la montée se fait à la fraiche jusqu’au refuge de la Balme où nous attend chaussons et transat… ah non pardon on n’est pas venu pour ça. Juste le temps de remplir les gourdes et de se délester du matériel superflu qui pèse quand même lourd dans les sacs : brosse à dents (ce n’est pas notre haleine qui fera fuir le dahu), PQ (fini la rupture de stock), friends (les amis sont là pour les porter), etc.
La Pierra Menta se rapproche et nous offre un spectacle magnifique !
Un gypaète moustachu vient nous accueillir et nous rappeler qui est le maitre des lieux ici. Immense et silencieux, il tourne au-dessus de nous de manière insistante. Il a dû flairer une vieille carcasse...
Il est temps de répartir les cordes, ou plutôt les sacs à nœuds. Pas facile, surtout qu’elles ont toutes une longueur et un diamètre différents. Merci à celui qui est allé récupérer le matos au caf ! Le pipi de la peur, puis c’est reparti. La montée se fait sans trop de soucis jusqu’au sommet. De loin, il est même difficile de voir par où l’on est passé pour grimper.
Reste plus qu’à redescendre jusqu’au refuge où nous attendent les transats. Ah non toujours pas, on est à la bourre, le repas est déjà servi !
JOUR 2 :
Réveil à l’aube, pas de quartier! Première mise en jambes jusqu’au refuge du Presset où l’on aura le plaisir de croiser quelques dahus.
On attaque la montée des arêtes de la Nova en passant par le gendarme rouge. La roche est friable et ne tiens pas, de manière à faire regretter aux leaders d’être montés en tête. Le paysage est lunaire, presque volcanique, digne du Mordor. Au loin on aperçoit Gollum, à moins que ce ne soit l’autre cordée ?
Heureusement la suite est beaucoup plus agréable avec du bon gros rocher bien de chez nous. On profitera de la vue sur le Mont Blanc entrelacé de nuage.
Après quelques heures, on arrive au sommet et à la pause casse-croute qui vient toujours avec. Il ne reste plus qu’à tout redescendre en passant par la case départ.
Finalement nous atteindrons le parking tous ensemble, parfait pour conclure en toute beauté
