La Tribu Alpine au Margeriaz (et au dessous !)
📋 Ceci est un compte-rendu de la sortie « Margeriaz : tannes, glacières et spéleorando ! »
Dimanche 9 novembre, la tribu alpine, armée de ses baskets, bonnets, bâtons (dégotés au bord du chemin) et de sa bonne humeur, est partie arpenter les chemins du Margériaz à la découverte des curiosités géologiques qui se cachent dans ce massif.
Au départ du parking à Baban, nous avons ainsi pu observer au fil de la forêt « la ruelle du karst », une « doline en chaudron », une autre « en baquet », et les fameux lapiaz typiques des Bauges. Késako ? nous disent les enfants… Bon…on a décidé de reporter l’interrogation écrite sur le vocabulaire appris au fil de la journée pour l‘heure du goûter. (ouf !)

Rapidement, les enfants se vengent en nous bloquant le passage tous les 100 mètres à coup de « STOP ! Mot de passe ?! ». Les adultes s’en sont pas mal sorti. Quoi qu’il y en a peut être un encore au bord du chemin en train d’essayer de résoudre une énigme. On retournera le chercher dimanche prochain.

Arrivée sur la crête menant au Mont Margériaz, on s’arrête un instant observer les chamois qui paissent tranquillement en contrebas et la vue magnifique sur la vallée. Les petites jambes crapahutent tranquillement jusqu’au (quasi) sommet et courent carrément quand il s’agit de trouver le coin pique-nique idéal. A l’abri du vent, au soleil, avec le Mont Colombier pour compagnie, les estomacs se remplissent pour affronter le point d’orgue de la journée qui nous attend plus bas : la spéléo-rando depuis la porte cochère à la tanne du névé.

Au pied de la porte cochère, on s’équipe de casques, frontales, goretex et on s’apprête à entrer, en toute sécurité, dans les failles de la terre. Equipée d’échelles, de grilles au sol et balisée tout le long de panneaux explicatifs sur les phénomènes géologiques à l’œuvre dans ce sous-sol vivant, la spéléo rando est très ludique pour les petits, comme pour les grands.

Ceux-ci repartent avec le mot « gélifraction » - mot compte double - dans leur poche et les plus petits avec les fesses toutes sales et des paillettes dans les yeux.
Ça file jusqu’en bas où la cabane à Baban sert de refuge au goûter de la tribu (qui a bien sûr été totalement dispensée d’interrogation sur les sujets du jour), et d'aire de jeux.
Encore un très beau moment en famille et entre amis ! On veut déjà tous y retourner !
Laure C




