Le Ring des Zwhenos : 4 sommets pour une tétralogie inachevée

Le 11.05.2014, par PauC-3cb, 5 commentaires


En novembre 1874, pendant que des éminences savoyardes fondaient le CAF de Chambéry, Richard Wagner a terminé la composition d’un cycle de 4 opéras tournant autour de la mythologie germanique : Der Ring des Nibelungen.

140 ans après (et oui, on y revient !!), le groupe 18-30 du CAF de Chambéry a aussi composé sa propre tétralogie, un cycle de 4 randonnées en boucle formant un anneau autour de Chambéry : Le Ring des Zwhenos.

Premier jour : 13 zwhenos à la Dent du Chat

L’objectif annoncé étant de faire une boucle et de se fatiguer un tantinet, on décide de partir de Bourdeau et de passer par le col du Chat.

Peu après le col, les pentes commencent à se raidir, mais le groupe monte bien, tout le monde est en forme.

On arrive aux « passages délicats » : câbles, échelles…

Qui ouvrent la voie du sommet et ses vues magnifiques sur le lac du Bourget.

De la Dent du Chat, on se dirige vers le deuxième objectif de la journée : le Molard Noir, grand méconnu à l’ombre de sa petite sœur.

Méconnu injustement car les vues depuis son sommet sont très belles.

 

C’est le moment de s’installer pour passer aux choses sérieuses…

Il ne reste plus qu’à entamer la longue descente vers Bourdeau.

En tout, 17 km de marche pour 1300 m de dénivelé.

 

Deuxième jour : 5 jeunes au Nivolet

Le lendemain, afin de ménager les forces pour la suite, la boucle prévue est plus courte : la grande classique de la croix du Nivolet depuis Lovettaz par le pas des Échelles et le col de la Doriaz.

On démarre donc par la courte mais rude montée vers le hameau du Nivolet. Sur la piste, les ravages de l’éboulement de 2013 sont encore visibles…

Mais permettent un nouveau point de vue sur la Chartreuse, le Grésivaudan et Belledonne.

Bien qu’il vaut mieux aller un peu plus loin pour s’attarder sur les photos.

L’arrivée dans les alpages laisse notre objectif en vue et dégage la perspective vers le sud.

Mais la partie « intéressante » de la randonnée est encore devant nous.

Une fois les échelles franchies, la voie vers le sommet du Nivolet est dégagée.

Et on peut s’émerveiller sur la vue de du lac du Bourget, la Chartreuse et la cluse de Chambéry. Tiens, on n’était pas là-bas hier matin ?

Comme il est encore trop tôt pour casser la croûte, on entame la descente en douceur à travers la forêt, pour arriver aux alpages du col de la Doriaz.

Contrairement à la veille, le retour est cette fois-ci très rapide : du col à la cascade de la Doriaz puis à Lovettaz…

… d’où on peut voir l’objectif du lendemain.

Bilan de la deuxième journée : 10 km et 900 m de dénivelé.

 

Troisième jour : 8 sportifs/ves à la Pointe de la Galoppaz

Le troisième jour, on reste dans les Bauges et on prend un peu d’altitude, on va à la Galoppaz. Toujours dans le but de réaliser une boucle, on part d’Arvey et on commence par monter au col de la combe Servenne.

Du col, descente jusqu’aux chalets des côtes Gueulet et montée courte mais raide pour atteindre le chalet de la Buffaz.

Ici, on a notre première vision du cœur du massif des Bauges : Colombier, Mont Morbié, Trélod, Arcalod, Arclusaz…

Notre objectif étant en vue, on décide de l’atteindre avant de s’arrêter.

On attaque donc la dernière partie de l’ascension, au milieu des alpages…

Ça grimpe, ça grimpe, ça discute, ça discute… Personne n’a faim ?

Si, quand même !

Le printemps est arrivé en moyenne montagne.

Qui disait que la vue depuis la Galoppaz était décevante ?

Retour à Arvey par la « voie normale », très rapide.

Et moment de réflexion sur le lendemain avant de rentrer… Vue la météo annoncée, on y va ou on n’y va pas ?

Résultat du tour : 13 km et presque 1200 m de dénivelé.

 

Quatrième jour : 3 courageux/ses au pied du Granier

 L’objectif initial pour clore la tétralogie chambérienne était le Granier. Or, la présence de neige sur le « faux plateau » sommital et une prévision météo très mauvaise incitaient à tout sauf à y aller. C’est d’ailleurs ce que l’assemblée de la veille avait décidé. Mais il y a toujours des irréductibles, 3 dans ce cas et pas forcément que gaulois soit dit en passant…

Pour rester dans le secteur prévu initialement, le scénario de repli choisi est très simple et on ne peut plus classique : le plateau de l’Alpette depuis la Plagne, avec boucle plus ou moins longue en fonction des conditions, très variables au demeurant car on aura tout eu : pluie, vent, brouillard, neige (par terre)… et beau temps.

Comme dans les Bauges, le printemps est bien présent en Chartreuse.

La météo n’étant pas si mauvaise qu’annoncé, on peut aller jusqu'au sommet de la Croix de l’Alpe.

Ce qui nous permet de profiter de la bergerie du chalet de l’Alpe pour manger à l’abri.

Avant de retourner vers le col de l’Alpette et la Plagne, que nous atteignons avec les premiers vrais coins de ciel bleu de la journée. Vus les orages éclatés à la fin de l’après-midi, il ne fallait pas tenter la chance en rajoutant quelque chose.

À la fin de la balade on aura fait 13 km et 900 m de dénivelé.

 

En tout, même si on n’a pas bouclé le Ring, quatre jours de bonheur partagé, en très bonne compagnie. Comme quoi, il n’y a pas toujours besoin d’aller à l’autre bout du monde pour profiter de quelques belles journées en montagne. Merci à toutes et à tous de l’avoir rendu possible.

Pau


 

Les Zwheno (groupe 18-35+ ans)

Le groupe multiactivités qui rassemble les jeunes actifs et étudiants du Club Alpin de Chambéry autour :

  • d'activités encadrées
  • de sorties sportivo-festives en soirée
  • de sorties hors-club

Difficile de décrire l'ambiance de ces sorties, il faut venir les vivre !

Les 18- et les 35+ sont aussi les bienvenus, personne ne mord (du moins pas fort !).

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