Les deux anciens responsables de la section 18-30, quoique désormais loin de Chambéry, n’en oublient pas pour autant les valeurs défendues par le CAF : effort et respect de l’environnement !
Un constat s’impose lors de la préparation de notre raid : les voitures de papa et maman ne sont pas disponibles (ils travaillent, eux ! ). Qu’importe, les roues peuvent également tourner grâce à nos muscles, profitons-en.C’est donc avec notre vélo que nous prenons le train jusqu’à Modane. De là, hardi petit jusqu’à Bramans.Misère, la route que nous comptions emprunter sert l’hiver de piste de ski. Heureusement nous avions nos pneus neige. Cependant la roue patine. Par souci de légèreté nous n’avions pas pris nos chaînes. Bien mal nous en a pris, nous voilà obligés de chausser les skis bien plus tôt que prévu.Nous remontons le vallon d’une platitude désespérante. Arrivée au refuge d’Ambin à 18 heure après avoir quitté la gare à 11 heure. Nous voulions nous dépenser pour pas cher, nous avons été servi. Ô joie le refuge est déjà chauffé, quatre skieurs y avaient déjà pris place, dont un ancien du groupe 18-30 !
Le lendemain nous hésitons entre la pointe d’Ambin, la dent d’Ambin, le mont d’Ambin, le lac d’Ambin, le glacier d’Ambin ou le col d’Ambin. Par esprit de contradiction nous choisissons la pointe Sommeiller. La montée est vierge de toutes traces. D’après le livre d’or nous sommes les premiers visiteurs depuis novembre. Cependant les "wouf" et les "crac" deviennent un peu trop sonores à notre goût. Nous nous rabattons sur le col du Sommeiller dont la bise nous rejette bien vite dans la descente.Le soir quelques flocons se mettent à tomber ; "On va pouvoir s’éclater demain !". Mais gros nuage est bien installé et s’est bien vidé. Nous nous réveillons avec 1m 20 devant la porte, 60 centimètres de fraîche en moyenne et il neige encore...
Finalement les sommets pourront attendre. Nous redescendons à la voiture (pardon, aux vélos) directement. Pire que tracer à la montée, tracer à la descente jusqu’aux genoux. Les purges naturelles vont et viennent sur notre itinéraire. Elles constituent un élément de motivation appréciable pour notre rythme. Les vélos nous attendent sagement ; nous n’avons plus qu’à les chevaucher pour qu’ils nous ramènent presque naturellement jusqu’au train (ça monte un peu entre Bramans et Maris Christine !).
