Relier les bornes de Savoie pour célébrer la fin du confinement
Le 23.04.2020, par MichelR-79c, 8 commentaires
Et si on reprenait le chemin de la montagne ensemble et en douceur ?
Le pourquoi ...
Montagnards de longue date, cafistes de Chambéry, ils avaient accepté de se confiner pour la cause commune. Après de trop longues semaines, les partages de photos ne suffisaient plus à entretenir leur amour de la montagne. La sueur qui perle sur le front et ruisselle dans le dos, le poids sur sac sur les épaules, le sentiment d'une vie plus exaltée là-haut, les rires partagés avec le reste du groupe, la fatigue apaisante des retours de rando, autant de sensations que les images n'arrivaient plus à faire revivre.Et puis la réalité d'une fin de confinement se profila enfin, après une succession de cruelles annonces officielles alternant espoir et désillusion. Ils allaient enfin pouvoir aller au-delà de la frontière arbitraire d'un km autour de son lieu d'habitation. Fallait-il alors se jeter en montagne comme des morts de faim, tout oublier des espoirs d'un après différent, reprendre comme si de rien n'était le fil brutalement coupé un 17 mars ? Pourraient-ils oublier le manque, la frustration, parfois le sentiment d'injustice en tout cas d'impuissance face à un minuscule bout de vivant qui était venu tout enrayer ?
Ils décidèrent de procéder par étapes, et de se fixer dans un premier temps une nouvelle frontière, de l'arpenter afin de donner du temps à cette libération, qu'elle soit progressive, vécue pleinement, digérée et comprise. Ils choisirent une frontière chargée d'histoires, sur leur territoire, celle qui séparait autrefois la Savoie et le Dauphiné. Ils l'arpenteraient dans sa totalité en plusieurs étapes, déposeraient à chaque borne un morceau de leur confinement sous forme d'anecdotes partagées, pour s'en débarasser symboliquement et définitivement, afin qu'une nouvelle page puisse s'ouvrir pleinement.
Et le comment
Sous forme de trois sorties, la première et la seconde à la journée, la troisième sur un week-end, soit au total quatre journées. Chaque sortie est indépendante, on peut participer à une ou deux ou les trois sorties.Jour 1 : la plaine
une reprise en douceur de Saint Genix sur Guiers au Pont de Beauvoisin
Jour 2 : on ne quitte pas des yeux la vallée
Au départ de Saint André, montée au col du Granier.
Jour 3 et 4 : nuit étoilée entre Alpe et Alpette
Après un bref arrêt à la borne de Saint Pierre d'Entremont, départ de Saint Même pour le pas de la Mort, sommet de l'Alpette, traversée par le Fourneau jusqu'à la Rousse pour un bivouac. (un portage sera organisé quelques jours avant pour ne pas monter des sacs trop lourds)
Le lendemain, col de l'Alpe et retour par les Varvats.
Je ne propose pas de date pour le moment au vu de la situation sanitaire,
ce serait pour septembre/octobre.
Si le projet vous intéresse, manifestez-vous auprès de l'encadrant :)
ce serait pour septembre/octobre.
Si le projet vous intéresse, manifestez-vous auprès de l'encadrant :)