Récit de la sortie "bonus" du cycle initiation 18-30, par Chloé.Grand, beau et fort, diront certains ! Grand beau répondront d’aucuns !
L’affluence touristique débutant ce week-end, nos spatules nous guidâmes bienheureusement versdes sommets vierges de remontées mécaniques.Rendez-vous matinal fût pris, un participant surprise osa une spatule dans le groupe, quidécidemment s’élargit de 18/25 à 18/30, 18/30++ et même 12/30++ !
Notre très cher minibus bien remplis de quelques paires de skis et d’une brochette d’encadrants dontla douce conversation nous berçâmes, Flavien et moi-même, Chloé, lors de notre acheminement versnos montagnes enneigées.Entre deux roupillons, j’entendis vaguement la planification de la sortie ;« - un groupe...
- Non, plusieurs, selon la forme !
- Nous irons jusqu’aux crêtes que nous longerons...
- Les plus téméraires glisseront jusqu’au lac de Roselend !
- Combien de bouteilles dans les sacs ??? (une seule, les sorties liquides ne sont plus cequ’elles étaient !...) »Notre arrivée au parking fût suivie d’un cortège de voiture et se garer releva d’une partie de WinterTétris.


Préparatifs accomplis. Admirez comment mettre un arva avec des moufles selon Camille.

Le 13° BCA est en route
Cette mission accomplie, plusieurs groupes se lancèrent pêle mêle dans la montée du premiersegment forestier, Caf albertvillois ou chambérien, gentils montagnards retraités. Malheureusementaucune perte ne fût à déplorer dans la forêt.La monté réchauffant corps et âmes, quelques arrêts pour s’éplucher s’avèrent nécessaires bienqu’une grande partie de l’ascension se déroula à l’ombre.
Deux groupes se formèrent, les téméraires et les pépères bien que certain(e)s téméraires aurai(en)tbien fait une balade pépère...L’arrivée sur la crête fut l’objet d’une salvatrice pose chocolat-pipette et du passage au soleil !Et voilà que les téméraires dépautèrent, filèrent straight down, ou drus dans le pentu, c’est selon lepatois, s’enfilèrent dans un petit vallon, bien au fond, tout ça pour repeauter et remonter aussi sec lapente dévalée.Pendant ce temps-là, les radios grésillaient et annonçaient l’arrivée sur la crête du restant du groupe.Le profilage du sandwich et du passage Miraillet se firent attendre et les dernières conversions seperdirent dans les grognements d’estomacs (ressenti strictement personnel).

Yann et Flavien dans les ultimes conversions
Sylvain, Emilien et Christianne placèrent quelques godilles, et Emilien ne trouvant pas la randonnéeassez sportive finit en portage de ski. Ceci est une pratique d’avenir dont les origines proviennentd’un sommet au nom prédestiné : « la Galoppaz ».

Les estomacs satisfaits, place à la descente ! Mais non, un groupe d’irréductibles repartit à l’assautdu sommet voisin, irrésistiblement attiré par quelques virages en poudreuse. On dit que cela portemême un nom : le syndrome de la godillite. Les formes les plus aigues poussent même les sujetsatteints à se lever au milieu de la nuit et à partir à la frontale à l’assaut des montagnes.


La crise de godillite passée, nos deux groupes se reformèrent et vaille que vaille affrontèrent arcos,vallons et chalets.

Une vire avec saut obligatoire, réception plate, vit passer quelques atterrissages dans la neige. Dansle but de protéger les personnes prises en flagrants délits de plats, les photos ne seront pas publiées.

Une tentative de raccourcis dans les barres rocheuses avortée, la descente se poursuivit au-dessusdu lac de Saint Guérin.La modernité des lieux fût remarquée par la catégorie féminine qui localisa immédiatement lestoilettes.Cascade de glace, camping chez « les amis » et chti coups à boire clôturèrent cette magnifiquejournée !








