Weekend "Raquettes sauvages" du 11 et 12 mars 2023
C’est sous une pluie diluvienne que notre petit groupe se retrouve au parking de la Trousse le samedi matin. Plutôt un temps à rester chez soi qu'à aller affronter les éléments en montagne.
En effet, nos accompagnateurs improvisent un conseil de guerre sous l’abribus. L’heure est grave : l’itinéraire au-dessus du col du Lautaret que nous avions prévu dans la semaine s’avère compliqué à maintenir.
Le BERA à 4, le soleil n’est pas au rendez-vous, et la météo prévoit même des rafales à 90km/h. Le col est bien ouvert, mais pour combien de temps ?
En revoyant nos ambitions à la baisse, il est bien possible d’assurer la sécurité sur le weekend, le confort un peu moins.
Ce n’est pas grave, notre groupe possède au moins une chose certaine : une énorme motivation. Après concertation générale, haut les cœurs, on décide d’y aller quand même !
On se gare après le Lautaret, effectivement le vent souffle fort ! Heureusement nous n’avons que 300m à grimper jusqu’à la cabane dans laquelle nous comptons passer la nuit. Et nos sacs bien lourds chargés de bûches et de bouteilles d’eau nous maintiennent bien au sol.
Arrivés là-haut, nous ne sommes pas au bout de nos découvertes. La cabane est bien dans son jus : fissures dans les murs, matelas à l’abandon, crottes de souris partout… Vous aviez dit « raquettes sauvages » ?

C’est parti pour une activité ménage. On sort les matelas, on balaye les crottes et la poussière... Après notre passage, la cabane est méconnaissable.
Ensuite, place aux exercices DVA et recherche d’avalanchés. Les conditions météo « extrêmes » nous font redoubler d’effort et nous arrivons (plus ou moins) à sauver nos avalanchés, ouf !

Nous rentrons au chaud juste à temps pour la deuxième mi-temps du Crunch (eh oui on capte plutôt bien la 4G). Pas besoin de décrire le match, 53-10, on a écrabouillé les Anglais. Nous savourons cette victoire autour d’un gros plat de pâtes qui clôt cette première journée.


Le lendemain, la neige est bien plaquée et peu d’itinéraires restent pratiquables. Nous choisissons donc de nous rendre à Besse pour monter le long d’une croupe qui devrait nous assurer une belle vue au sommet. Au fur et à mesure de la montée, le temps se découvre peu à peu et nous arrivons en haut sous un grand soleil, enfin !


Nous profitons du pique-nique pour admirer la vue sur la Meije et les sommets environnants. Nous avons même droit à un concert de nos encadrants : « Que la montaaaagne est belle ! ».


Finalement, il est temps de redescendre car avec ce beau temps, certains d’entre nous virent au rouge écrevisse !
Au débrief à Vizille, on est tous très contents (et ce n'était pas focément gagné vu le temps de samedi), avec un gros plus sur l’implication, la communication et la résilience du groupe.
Après ces deux weekends sauvages, on ne veut plus se quitter, alors on se donne rendez-vous le 24 juin, pour de nouvelles aventures !
(Merci à tous les participants pour leurs photos)