Nous devions aller faire la Galise il y deux ans mais une météo catastrophique nous avait fait annuler la sortie. Pour ce week-end du 12-13 septembre les prévisions météo changeaient très régulièrement mais, vendredi, cela semblait raisonnable. Départ donc samedi en début d’après midi pour 6 handis et 3 bénévoles.
Montée au refuge Prariond courte et sans problèmes. Les marmottes sont nombreuses et cela me donne l'occasion d’apprendre que la LSF doit avoir des dialectes : le geste que j’avais appris il y a un an ne dit rien à nos amis sourds qui nous en apprennent un autre.
Nous apprenons aux gardiens (et à leur aide, un népalais de la région de Gorka, proche de l'épicentre du séisme d'avril ; son village a été entièrement détruit) quelques rudiments de LSF : comment on dit chocolat ou café chaud.
Dimanche matin lever à 6h30 : il pleut. Le gardien nous avait dit la veille (à partir de la météo de Bourg) que le foehn (qui vient d’Italie) nous protégerait du mauvais temps (qui n’était pas annoncé par Météo France le samedi à midi !) Nous partons donc sous la pluie en nous disant que ça ne durerait pas. Une heure plus tard (au point où il faut bifurquer vers le glacier), il pleut toujours et il y a beaucoup de vent. Nous décidons de renoncer à La galise et d’aller vers le col du même nom. Vers 2800m (pas très loin du col), la pluie s’est transformée en neige, elle recouvre les rochers et les rend glissants, il y a beaucoup de vent et il fait très froid. Nous décidons donc de rentrer au refuge où nous attend la soupe chaude que la gardienne avait proposé de nous garder. Puis, toujours sous la pluie, nous reprenons le chemin du retour et, quand nous arrivons au minibus, le ciel est devenu tout bleu et c'est sous un grand soleil que nous mangeons notre pique-nique !
Si ce beau temps était revenu 4 heures plus tôt nous aurions sans doute fait le sommet. Ce sera peut-être pour notre troisième tentative.
L’appareil photo de Michel n’a pas aimé le froid et la tentative de photo d’handicaf affrontant des conditions météo peu agréables … n’a pas non plus réussi !
