Ce dimanche 11 aout, cap sur la Maurienne. Dès la sortie de l’A43, notre route s’élance en direction du mythique col du Glandon que nous franchissons pour basculer sur le versant Bourg d’Oisans.
Après avoir longé le lac de Grand’Maison et son imposant barrage fait de roches et de terre nous bifurquons vers notre point de stationnement au pied du sentier balisé qui mène vers la cascade des Sept Laux.
Sitôt les recommandations d’usage données par Xavier, notre groupe de onze personnes s’attaque à la rude montée. Les premières marches bétonnées et de hauteurs inégales nous cueillent à froid et nous font brutalement sortir de la douce torpeur du voyage en voiture.

La récompense nous attend au bout des premiers 700 m de montée quand les premiers rayons du soleil nous libèrent d’une couche de vêtements et surtout nous font découvrir le premier lac dans cet univers minéral propre au massif de Belledonne.


Notre sentier serpente ensuite le long des lacs : celui de la Sagne, lac de la Corne, lac Leplan, lac du Cos, tous bordés d’une végétation exubérante et colorée de haute montagne.


Sous nos pieds et autour de nous on devine le titanesque travail d’EDF qui, grâce à un réseau de conduites souterraines, permet de gérer les ressources hydrauliques en faisant circuler l’eau d’amont en aval mais aussi en sens contraire en fonction des besoins énergétiques.

Encore une petite « grimpette » pour atteindre notre cible, le lac de la Belle Etoile dans son écrin d’éboulis rocheux.

Seb ne résiste pas à l’envie de piquer une tête dans une eau dont il vantera les qualités toniques. Mais nous savons bien que les ressemblances entre les lacs alpins et les lagons tropicaux se limitent à leur couleur bleu turquoise et leur incroyable beauté.

C’est le moment tant attendu de la pause et d’une prise de nourriture réparatrice mais nous gardons un œil vers le ciel. Le vent s’est levé en bourrasques violentes et de gros nuages font leur apparition.
Du coup nous n’hésitons pas à prendre le cap du retour, par le même sentier. Cheminement agrémenté du spectacle d’un couple de bouquetins indifférents à notre présence, d’un joyeux groupe de chamois qui se taquinent gentiment du haut d’une paroi vertigineuse, et d’ânes pas farouches que notre présence distrait quelque peu.


La descente n’est pas plus aisée que la montée et il convient d’être très attentif aux endroits où l’on pose ses pieds. Nous atteignons les voitures en ayant heureusement échappé à l’orage pourtant annoncé par la météo la veille.



Dernière étape à l’auberge de Saint Colomban des Villards pour le traditionnel « débriefing » : 1 335m de D+/D- pour 17 km a/r assortis d’un constat unanime : c’était une belle balade. Bien vu Xavier, des virées comme ça on en redemande !