Aucun absent ni retardataire ce mercredi matin  parmi les dix inscrits motivés pour se hisser au-dessus du brouillard vers Montsapey puis le Char de la Turche. Mais, arrivés au hameau du Coter, force est de constater que les conditions  sur place sont défavorables au projet initial ; l'itinéraire apparaît déneigé tandis que la voiture reste plantée sur la route enneigée !

  Qu'à cela ne tienne, Didier et Robert conviennent ensemble d'un plan B. Demi-tour et direction Saint François Longchamp.



A 10h passées, nous chaussons avec plaisir les skis sous un soleil qui ne nous quittera pas.


Briefing de Didier pour détailler l'itinéraire du jour ; en piste pour le col Montjoie.

Un peu plus haut, Robert constate après les premières conversions que plusieurs d'entre nous pourraient gagner en efficacité. La météo est propice à un premier petit arrêt pédagogique :
explication décomposée, claire et précise de la technique. Se perfectionner pour s'économiser dans l'effort : bonne idée !


 Placement des bâtons

et retour de la jambe aval avec au choix la méthode française (coup de talon) ou tyrolienne " plus élégante".

Il ne reste plus qu'à s'appliquer un peu...

Et pendant qu'on y est, pourquoi ne pas profiter du paysage environnant pour un brin de nivologie ?



Savez-vous comment l'on reconnaît l'indice d'une future avalanche de fond ?



La gueule de ??? ... baleine ! Parfaitement. Et l'on aperçoit bien, au dessous, les reptations d'un manteau qui ne demande pas forcément une pente au-dessus de 30° pour glisser.

Pas de danger pour nous aujourd'hui, on va même faire un petit crochet sur la crête Maxet, histoire d'en admirer le point de vue.


 
En reprenant notre itinéraire, nous apercevons un groupe qui descend du col Montjoie


 Groupe que nous rencontrerons un peu plus haut, tous concentrés sur un exercice de recherche avec DVA ; nos collègues raquettistes ont choisi le même terrain de jeu et Xavier a lui aussi un objectif de formation : esprit CAF oblige !



Les voici à l'aval alors que nous atteignons le col (2253m) à notre tour.



Le lieu est particulièrement accueillant  avec un abri qui ne laisse émerger de la couche neigeuse que sa bordure de toit sur laquelle nous nous installerons au sec pour notre pause casse-croûte.


Robert ne manque pas l'occasion d'un petit rappel sur les précautions à prendre pour éviter de laisser filer ses skis ou d'en laisser chauffer la semelle.

Petite réparation du bâton de Charlotte qui a perdu sa rondelle en route : par chance, il ne sera pas nécessaire d'utiliser le couvercle de boîte de conserve de Gilles puisque la prévoyante Nicole  a une rondelle de dépannage.



Comment sera la neige à la descente ?



Facile et même encore poudreuse sur les premières pentes, puis plus croûtée mais skiable,  et enfin, damée sur la piste en fin de parcours.


Flagrant délit...




Et après cette belle journée ludique et pédagogique vers Montjoie, y a d'la joie !


                                                Merci à Gilles et Didier pour leur contribution photographique