Allez on annonce de suite la couleur, bleu comme le ciel mais aussi une boucle de 19 kms pour 1250 m de D+ et une consommation d'eau bien supérieure aux normales saisonnières... !!!
Mais on s'est régalé. Alors on dit merci à qui ?

Toute la troupe écoute avec attention Geneviève qui carte en main nous dévoile le menu de la journée.
Départ dans la forêt de Valombré la bien nommée, sur un très joli sentier aux lacets réguliers.

Après une heure de montée au rythme régulier de notre guide, une petite pause s'impose sous les falaises de l'arête de Bérard que nous allons longer pendant un long moment.


Du promontoire au dessus du collet la vue est admirable, juste récompense des efforts déjà accomplis.



Le temps d'admirer un champ de lys Saint Bruno, des trolles appelés aussi boule d'or, des orchis, gentianes et des rhododendrons, nous voilà au sommet.

Mes biens chers frères, mes biens chers soeurs... à l'ombre de la croix Olivier délivre t'il un prêche?
Mais il est l'heure de passer aux choses sérieuses, le casse croûte n'attend pas.


Du sommet du Charmant Som, nous voilà repartis par un sentier "secret " et escarpé ou la vigilance s'impose à tous, la crête de Chamechine, la combe de l'If. Ne manquent que chamois et mouflons, enfin on peut pas tout avoir.

Nous amorçons une jolie descente dans le vallon de Pré Bâtard, puis une piste très caillouteuse qui nous réserve une belle surprise, un captage et de l'eau fraiche qui jaillit, il est où le bonheur il est où...


Nous avons cheminé pendant un long moment sur une piste défoncée par les engins de débardage
formant de véritables fondrières, plus la moiteur, les chants perçants des oiseaux, vous avez dit ambiance tropicale, il y a de ça.
Puis le sentier de la Cochette et son col éponyme, dernière difficulté de la jounée.

Ultime plaisir, la descente du col de la Cochette et ses premiers lacets enserrés de murs en pierres sèches. L'homme est capable du meilleur...
Merci Geneviève pour ce super menu, on s'est tous régalé. Chacun(e) par sa bonne humeur a contribué à la réussite de cette très très belle rando.
Carpe diem.
PS: Pour l'été un conseil de lecture : La traversée des Alpes d'Antoine de Baecque, un récit initiatique mais aussi la genèse du GR5.