C’était le dernier week-end de l’été et la météo s’annonçait parfaite. Il ne fallait pas rater l’occasion d’aller faire un tour dans un des massifs les plus photogéniques du coin : les Aravis.
Premier objectif, dans le sud du massif : le mont Charvin (2409 m). On part de sous l’Aiguille (de Manigod) et on monte rapidement sur le Freu. Au-dessus d’une magnifique mer de nuages, les Bauges nous présentent leur meilleur visage…
Seulement dépassé par les visages du groupe.
Après l’Aulp de Marlens, la « vraie » ascension au sommet commence. La pente se raidit et les mètres sont gagnés rapidement.
Le groupe progresse dans une bonne ambiance. Ça philosophe sur les sujets les plus variés, de la géologie du massif aux musiques des films. Mais, quelle est la musique du film de catastrophes qui fait aller aux toilettes 10 minutes après le début ? La réponse dans la vidéo du début de l’article…
Au fur et à mesure que l'on monte, le paysage commence à s’ouvrir autour de nous :
Les Bauges
La Tournette
La Lauzière et les Grandes Rousses
L’arrivée à épaule nord-ouest du Charvin marque la dernière partie de l’ascension…
… et dévoile « l’autre côté » : le massif du Mont Blanc.
C’est le moment de préparer notre modeste contribution au projet P140…
On commence la descente au même temps que la mer de nuages gagne rapidement de l’altitude.
Peu avant le col des Porthets, une mise en pratique de tout ce qu’il ne faut pas faire en orientation nous fait descendre par un itinéraire non prévu. Puis c’est Murphy qui s’y colle… et on se retrouve immanquablement dans le brouillard.
L'itinéraire alternatif nous découvre une belle source dans le calcaire, mais pour la sieste promise à côté du lac du Charvin il faudra revenir…
Le soir, le refuge de la Bombardellaz nous accueille de la meilleure façon possible pour préparer les objectifs du lendemain, dans le nord du massif cette fois-ci : l’Ambrevetta et la pointe de Tardevant (2501 m).
Le lendemain, le départ est matinal pour éviter la cohue prévue dans cet itinéraire très, très fréquenté. Malgré cela, nous rencontrons un premier bouchon assez rapidement.
Priorité au groupe qui monte, évidemment !
Sans d’autres contretemps, le lac de Tardevant est atteint et les pentes raides de l’Ambrevetta commencent.
Les derniers mètres sont gravis et c’est l’arrivée à l’Ambrevetta. Et là… oaahh !! Le Mont Blanc face à nous, à toucher du doigt. Si près. Mais toutefois si loin…
On ne s'attarde pas sur l’Ambrevetta, les groupes qui nous suivent sont nombreux et l’arête jusqu’à la pointe de Tardevant est à « voie unique » sans croisements.
La pointe de Tardevant nous offre la possibilité de tenter une nouvelle contribution au projet P140...
Avant de revenir tranquillement vers l’Ambrevetta, où la place pour un pique-nique est plus large.
Il ne reste plus qu’à rentrer vers les Confins pour clore un magnifique WE…
Pau