Dernière sortie du cycle pour nos Zwhénos : un weekend au refuge des Aiguilles d'Arves.
La veille du départ, la préparation de course conclue sur un temps nuageux et des barrières horaires serrées. Nos skieurs, prenant leur courage à deux mains, décident tout de même de partir, car comme le dit l’un de leurs encadrants : "qui regarde trop la météo, reste au bistrot".
Samedi matin, Valloire, nos 15 Zwhénos partent à l'assaut de la Pointe des Ratissières. Répartis en trois groupes, ils révisent leur gestion d’itinéraire, de groupe, et leur nivologie. Certains pensent à mettre de la crème solaire, d’autres regretteront de ne pas y avoir pensé.

Après près de 4 heures d’ascension, enfin, le sommet est là ! (Et le vent aussi). Pas de temps à perdre ! On déchausse, on dépeaute, on mange un morceau quand même, et on attaque la descente, direction le refuge des Aiguilles d’Arves, 600 mètres plus bas. Quelques chutes obligatoires dans la poudreuse, mais plus de rire que de mal, nos skieurs atteignent leur destination en milieu d’après-midi, après une dernière ascension surprise.

Au refuge, les esprits discutent, se reposent, certains se changent pour enfiler des vêtements secs et plus confortables. Mais c’était sans compter sur nos malicieux encadrants qui leur préparaient un DVA park. Chacun son tour, on se rhabille, on met ses gants, son bonnet, ses chaussures, on prend son DVA et sa sonde, et on repart affronter le froid. Certains plus motivés que d’autres, une bière étant promise à celui qui fera le meilleur temps.

Après cela, un rapide cours de nivologie, et enfin, le moment tant attendu arrive : le repas.
Et quel repas ! Tomme, soupe de pois cassés, tajine de poulet, crème brûlée et vin réchauffent nos Zwhénos, qui ne pensent qu’à ça depuis leur arrivée au refuge.
Lendemain matin, 8 heures, départ de la seconde journée. Seconde ascension : l’Aiguille de l’épaisseur. La météo annonçait un temps qui devrait commencer à se perturber en fin de matinée. Jusqu’ici tout va bien. Le sommet se fait apercevoir assez vite, il semble si près. Quelques nuages le chapeautent de temps à autres. Le groupe reste optimiste mais prend déjà quelques photos, "juste au cas où". Alors que nos sportifs ne sont plus qu’à une centaine de mètres sous l’Aiguille, la perturbation annoncée pointe le bout de son nez, entoure le groupe, et réduit considérablement leur visibilité. Préférant la sécurité à l’obstination au vue de la situation, nos jeunes décidèrent donc de stopper leur ascension ici, et d’entamer une première descente.

Assez vite sortis de la perturbation, qui se cantonnait plus en altitude, nos skieurs atteignent de nouveau le refuge, où ils prennent le temps de partager un repas tiré des sacs. Celui-ci terminé, nos encadrants préparent un nouveau DVA park multivictimes, pour les quelques malchanceux qui n’ont pas eu la possibilité de le faire la veille. Le premier passe, trouve la première victime, mais la deuxième reste introuvable… Un encadrant aurait-il oublié d’allumer le DVA avant de le cacher sous la neige ? Autant en profiter pour effectuer un nouvel exercice : le sondage en ligne !

Une fois le DVA retrouvé, nos Zwhénos repartent tranquillement vers leur point de départ de la veille, qu’ils atteignent sans encombre, et où ils peuvent partager un dernier verre avant de reprendre la route direction Chambéry.
Ce weekend s’achevant, c’est aussi la fin de leur cycle d’initiation, pendant lequel ils ont partagé cinq journées de ski, ont appris à se connaître les uns et les autres, ont progressé dans leur approche de la montagne, tant théorique que pratique, et sont à présent capables d’organiser leurs propres sorties.
Merci aux encadrants d’avoir donné de leur temps et de leur patience pour nous former.
À bientôt sur les peaux !