Début mars, créneau météo plus que favorable pour un programme de trois jours dans le massif Cerces Thabor, organisé judicieusement par Sylvaine !
Quatre cafistes bien motivé(e)s impatient(e)s de démarrer une journée prometteuse. Bonne nouvelle ; on laisse les crampons dans le coffre de la voiture ! Quelques centaines de grammes en moins pour le dos.
Malgré un itinéraire très parcouru en général, nous savourons ce mardi la tranquillité du site et la belle luminosité.
Dans la plaine, la végétation reprend de la vigueur. Mais ici, le chalet d'alpage de Replanette reste enfoui sous la neige !
Après une trop longue période sans rando, je goûte sans modération le plaisir de retrouver ce sport fabuleux qui révèle des paysages toujours différents selon l'altitude !
Dernier raidillon avant l'arrivée !
Juste à l'heure pour profiter de la terrasse bien ensoleillée, d'abord pour le casse-croûte, puis
pour une pause-lecture (choix personnel) juste à côté d'une jeune aquarelliste inspirée par le lieu,
et enfin pour un court Dobble, après le retour des trois chercheurs(ses) de poudre ( rajout de quelques 300m de dénivelée supplémentaires aux 900m déjà accomplis).
Il ne restait plus qu'à apprécier le confort du refuge pourtant bien plein, avec encore quelques parties sympathiques de tarots puis triaminos, avant un bon dîner et la préparation concertée du circuit prévu le lendemain.
Ce dimanche, un peu après 8h, nous voilà bon pied bon oeil partis pour le Thabor sous un ciel parfait.
La montée est douce, sans difficultés.
Mais à l'approche de la chapelle, quel vent !
Le sommet est atteint vers midi. Dommage ! nous sommes contraints de ne faire que trop brièvement le plein des yeux et filons vers le bas à la recherche d'un lieu plus propice à la pause casse-coûte.
Neige agréable à skier
Sylvaine nous a prévu un joli itinéraire en boucle avec une descente par le vallon du Diner offrant une belle vue sur le Grand Séru.
Avant le pont de la Fonderie, il ne reste plus qu'à repeauter et reprendre une montée assez progressive dans le vallon de Tavernette.
Ne pas oublier de s'hydrater car il fait vraiment bon !
Et pour rejoindre notre refuge, nous décidons de remonter en direction de Château Léger pour bénéficier d'une petite descente supplémentaire dans une combe que l'élément masculin de la troupe avait repérée la veille.
Après une bonne nuit de récupération, nous quittons le refuge à 8h sans aucun retard (en me réveillant à 5h30 pour un réveil normalement fixé à 7h, j'ai réussi à être prête à temps !..)
Objectif Punta Nera, altitude 3O46
La météo s'annonce plus fraîche et surtout plus ventée.
L'itinéraire déambule entre montées et descentes et paraît plus exigeant que la veille.
Ici, nous sortons d'un raidillon où les couteaux se sont avéré utiles pour une ascension plus aisée dans une neige soufflée et assez dure.
Punta Nera, nous voilà bientôt.
Nous rejoignons le sommet sans les skis mais bien calfeutrés dans nos vêtements, bousculés par un vent aussi désagréable qu'au Thabor.
Encore une fois, nous voilà frustrés de la récompense d'un temps suffisant au sommet. Il faut vite basculer de l'autre côté de l'arête dans un passage plutôt malaisé où le dérapage prudent évite de prendre des risques.
Heureusement, la suite de la descente est beaucoup plus cool même si la neige est piégeuse et me réserve une belle bûche au passage !
Rien de mieux pour me remettre de mes émotions (les autres n'ont pas rencontré de difficultés) qu'un morceau de pain, saucisson et Beaufort,tous quatre bien campés sur le côté sécurisé et ensoleillé de la piste de Val Fréjus.
Dernière partie simple en hors piste, sans trop engager pour éviter quelques cailloux, puis sur la piste suffisamment enneigée pour nous ramener tranquillement jusqu'au gîte en amont du parking, parfait pour conclure en musique notre belle randonnée !
En prime, petite touche de tourisme joyeux,
avec un arrêt à la maison penchée, sur la route du retour.
Photos de Sylvie, Fernand et moi-même