Le compte rendu est de Laurent, les photos de  Joce et Nina.

Rdv au parking relais du stade des Barillettes, à St Alban-Leysse, à 9h. Jocelyne et Rémy, qui sont montés en avance, nous informent qu'il y a 30 cm de fraîche dans les champs mais que la route est praticable jusqu'au parking, ou presque : Rémy a dû mettre les chaînes pour les 50 derniers mètres.

Rémy, rémi et joce au petit matin, pour équiper la vire.

Départ à 2 voitures, peu après 9h. On trouve la neige sur la route aux Déserts. Le trajet jusqu'au hameau des Favres se passe sans problème ; même si ça glisse un peu. En arrivant à 50 m du parking, la route devient un tout petit peu plus raide et, tout comme le camping-car de Nicolas et Nadège, qui nous précèdent, je finis par renoncer à passer. Je me gare sur le bas-coté, à un endroit où le chasse-neige a fait un peu de place. Le second véhicule passe sans problème (vivent les 4*4). Nicolas et Nadège garent leur camion à la sortie des Favres et nous rejoindront à pied une fois équipés. Je sors et distribue le matériel et nous nous équipons sur le parking. Hormis Émilien, tout le monde trouvera une combinaison à sa taille dans le matériel du club. À 10h, tout le monde est prêt, nous commençons à marcher, direction le col de la Doria. Si l'on enfonce un peu dans les champs, dès que l'on passe dans le bois, la couche de neige diminue et la progression devient plus facile. On pourra se passer de raquettes sans problème.

  Nous atteignons l'attaque de la vire vers 11h.

Nous la franchissons et arrivons au rappel de 15 m qui en marque la fin. Jocelyne en tête de rappel, installe les descendeurs, Rémy contre-assure en bas du rappel.

Comme Nadège n'est pas rassurée et que la verticale est équipée en double, nous descendons en tandem, chacun sur son brin.

Nous rejoignons rapidement Rémi (l'autre... pas RémY) qui a accueilli les autres membres du groupe.

Après quelques émotions, tout le monde est rassemblé dans le porche vers midi.

Casse-croûte,

café,

 génepy pour certains, merci Bernard !!! : les troupes sont d'attaque pour l'explo. Nous rentrons vers 12h45.

La visite se déroule dans une ambiance agréable, les remarques sont enthousiastes et les questions nombreuses. Je n'arrive d'ailleurs pas à répondre à toutes...

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La rivière est rapidement atteinte, nous allons voir le siphon , sur la gauche. Je trouve une torche en bois coincée entre deux cailloux dans le lit du torrent. Je l'enlève et la pose dans un coin en me
promettant de la récupérer en partant pour la ressortir. Nous remontons la rivière en rive droite pour rejoindre le lac et continuons en remontant l'affluent ouest jusqu'à la galerie fossile, que nous empruntons en nous dirigeant à gauche. Nous la parcourons jusqu'à ce qu'elle rejoigne l'actif et descendons dans le canyon. Un coup d'oeil au lac à l'aval, un coup d'oeil en amont et demi-tour par le même chemin. En arrivant à l'affluent, que certains remontent un peu, nous poursuivons dans la galerie fossile au lieu de revenir par où nous sommes arrivés.

Séance de pose obligatoire devant les « Deux Belles » et retour à la galerie principale en descendant par la coulée de calcite.

 Nous faisons un petit arrêt « noir complet » et rejoignons rapidement la sortie. Je perçois l'odeur d'humus de l'extérieur dès que nous atteignons la zone sableuse, alors que d'habitude, je ne m'en rends compte qu'à la fin de cette zone, juste avant d'arriver au coude et de voir la lumière du jour qui éclaire le fond de la galerie d'entrée.

Une fois dans le porche, j'installe le rappel qui nous permettra de quitter la grotte. Tout le monde passera par là, à part Rémi, Rémy et Nicolas, qui repartiront en déséquipant la vire. Il fallait bien être trois pour porter les kits !!!. Les débutants seront contre-assurés depuis le haut, ce qui leur permet de gérer leur descente en autonomie. Cette fois-ci, Jocelyne est en bas et moi en haut pour superviser la mise en place des descendeurs et faire l'assurance.

À 15h30, tout le monde est en bas, la corde est rappelée et rangée dans le kit. Y'a plus qu'à remonter jusqu'aux voitures. C'est le plus dur.

Arrivée aux voitures à 16h 15, nous y trouvons Olivier qui passait par là. Départ du parking à 16h45. Retour au stade des Barillettes : 17h15.
La torche est, bien évidemment, restée dans la grotte...