Deux journées intenses, calées dans les horaires du couvre feu, départ 7 h retour 18 h. Deux beaux sommets à 1 heure de route de Chambéry : Le Grand Charnier depuis Super Collet et le Pécloz par le couloir de la "grande faille" en face nord.
J1 : Grand Charnier en aller-retour depuis Super Collet

Les 4 jeunes au sommet du Petit Charnier. Le Grand est encore loin.

Les choses sérieuses commencent.

L'arête cornichée du Petit Charnier offre un parcours très esthétique et aérien.

Sortie du couloir dans le ressaut sommital du Grand Charnier. Neige dure.

Sommet en début d'après midi après 4h30 d'ascension.

Descente sur l'éperon central du ressaut sommital.

Descente du ressaut sommital

Retour dans les lumières somptueuses de fin de journée.
J2 : Pécloz par l'arête nord ouest et le couloir de la "grande faille" en face nord.
Un réveil courbaturé mais un temps clair et froid qui ne nous incite pas à baisser les bras.
Cependant, un des stagiaires est contraint de renoncer à cause d'un genou douloureux.

La "Grande Faille" de la face nord du Pécloz est cachée dans la paroi terminale. L'itinéraire remonte l'arête nord ouest classique jusqu'à l'avant dernière épaule, puis descend en face nord par une rampe perchée pour aller se glisser dans la faille et ressortir sous le sommet. Une course étonnante et très alpine.

Passage en face nord, il fait froid, la neige est même encore poudreuse par endroit. Il faut déjà monter 1200 m pour arriver ici, au départ de la course technique.

La descente de la "rampe perchée" demande de la vigilance dans le cramponnage et l'assurage. On devine l'entrée de la "Grande Faille" en haut à gauche. Sauvagerie assurée.

On entre dans la "Grande Faille" comme dans une immense cathédrale

Neige dure et cramponnage efficace. Nous grimpons doucement, en corde tendue. La pente est à 45° dans la partie basse.

Pause dans un renfoncement à la moitié du couloir. La fatigue se fait sentir mais le moral reste bon.

Un coup d'oeil vers le haut.

La partie haute du couloir est plus raide, 50°, la neige est parfaite. Le toboggan est vertigineux.

Sortie du couloir sur une marche horizontale taillée par le passage de skieurs quand la neige était profonde. Ce couloir a vu plusieurs parcours cet hiver, par des amateurs de ski de pentes raides (et étroites !). De là on gagne les pentes sommitales.

Sortie de la Grande Faille. L'Arcalod en arrière plan.

Le soleil vient lécher les pentes sous le sommet.

Une belle arête cornichée pour couronner la course

Sommet après de 5 h d'ascension.
Conclusion : des jeunes motivés à la hauteur des objectifs ambitieux de ce week-end, et des conditions qui se prêtaient bien à ce genre d'exercice.
Merci à Jérôme pour son co-encadrement sans faille.
Bravo aux jeunes alpininistes Valentin, Joé, Corentin et Simon.
Et vive l'école d'aventure !